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mercredi 11 novembre 2015

Esclave du saut, je suis un sot...

Avec l'âge on voit mieux ses fonctionnements, ses constantes, enfin pour qui regarde un peu.
Dans ma chambre d'hôpital, outre le fait de m'être refait la scène de l'accident des dizaines de fois, alors que je n'en ai aucun souvenir, me sont revenus en mémoire des souvenirs d'enfance où je jouais les casse - cous. 
J'adorais grimper aux arbres et faire le cochon pendu sur les branches les plus hautes. Sur la plage, au club Mickey, je me balançais le plus haut possible avec le trapèze, puis me jetais en arrière pour finir en cochon pendu. Le professeur de gymnastique me grondait, de peur que je me casse la figure. Puis à 13 - 14 ans, à force de faire des roulades de plus en plus hautes, je réussissais à faire mes premiers sauts périlleux. Dès lors je n'ai jamais arrêté. Acrobaties en vélo, moto cross en mobylette, sauts sur le sable à des hauteurs interdites, cheval d'arçon, sauts en parachute, à l'élastique, comme si la vie commençait lorsque j'étais entre terre et ciel...
Adolescent je voulais être cascadeur! Disant cela à mes parents, ils m'en dissuadèrent aussitôt, car "ce n'était pas un métier". Ils avaient raison bien sûr. Je continuais de sauter à skis, en patins à glace, en planche à roulettes, en rollers, toujours assez proche de mes limites.
A quarante ans, je me suis dit qu'il était temps de m'arrêter de faire des sauts périlleux dans les dunes.
Mais je ne pouvais pas, c'était plus fort que moi, je prenais trop de plaisir. J'étais comme un gamin, avec un corps qui répondait toujours. A soixante ans passés, je continuais encore...
De la folie, de l'inconscience, le désir de vouloir rester jeune... Peut être, ou bien plus!
Quand doit-on s'arrêter? Y a t'il un coup de semonce? J'avais fait une chute en rollers, il y a un an, qui aurait du m'alerter. Mais non, il a fallu que je refasse peu après la même figure, pour ne pas finir sur un "échec". Quelle arrogance!
Un jour l'accident arrive...

Faisant de l'astrologie chinoise, et ayant déjà analysé quelques cas d'accidents mortels et de suicides, mettant en évidence l'influence de la destinée, je me suis dit qu'une fois rentré à Bordeaux je regarderais dans mon calendrier chinois.
J'en parle entre temps à un ami "Feng Shui" qui prenait de mes nouvelles au téléphone. Lui même en parle à une autre amie qui se trouvait être auprès de notre maître chinois. A la vue du thème, il dit : "Dans cette destinée, il ne peut pas ne pas y avoir d'accident!"
La cause en est à deux éléments : le feu et l'eau, que l'on retrouve souvent associés dans mon thème, qui signifient donc ce risque. Je suis actuellement dans une période feu - eau, le jour de l'accident était pareil, c'était à une heure feu, au sud de la France, région feu, et dans l'eau! Il y a encore d'autres aspects que je ne peux expliquer, mais cela reste flagrant pour qui s'y connait un peu...
Je n'avais pas revu mon thème depuis des années, et n'avais pas toutes les données à l'époque.
Je doute que cela eut changé grand chose.

.Pour ceux qui prennent vraiment du recul, les choses arrivent, on ne maîtrise rien!

2 commentaires:

philippe a dit…

Salut ami.
Oui,il peut y avoir des explications,des coïncidences mais en fait tout arrive.
J'espère de que ça va de mieux en mieux pour toi.

yannick a dit…

Bonjour Philippe,
Oui, cela va heureusement mieux, merci.