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mardi 16 octobre 2012

Le programme change

Encore une fois, et avec le recul, j'allais constater que la vie allait m'emmener vers quelque chose de complètement imprévu.
Un problème de fermeture du coffre me fait prendre la direction d'un garage, puis d'un autre. Finalement je me décide à aller vers Bastia, car cela semble le plus rapide pour avoir la pièce déficiente. Il faut en commander une. Petit contretemps qu'il va falloir aménager.
Je vais quand même faire du canoë sur une mer chaude et transparente, non loin de Saint Florent. Je me baigne même, malgré les bobos aux pieds.... Le lendemain la pharmacienne me donnera un antibiotique car ce n'est pas très beau à voir. Oui l'ongle risque de tomber, non il ne faut pas se baigner. Bon, au moins j'en ai profité, et on verra pour la suite.
Je trouve qu'il y a beaucoup de monde, beaucoup de circulation, trop à mon gout. Je me dis que je pourrais aller vers la Sardaigne, que je ne connais pas, et qui me tente.

Une fois le coffre réparé, je prends la route de Bonifacio, village perché sur un éperon rocheux au sud de la Corse. C'est très touristique. Je passe la soirée à flâner et à prendre quelques photos.
Le port déborde de yachts (à moteur). C'est très rare d'en voir deux pareils. Des bateaux qui coûtent des millions d'euros, les plus gros des dizaines de millions... Avec du personnel pour entretenir, nettoyer, préparer, servir, conduire. C'est un concours de propreté, de brillant, de hauteur, d'éclairage la nuit, de luxe, d'ego finalement. C'est très curieux, mais en général, les hommes, qui semblent les propriétaires, ont plutôt de l'embonpoint, tandis que les femmes ont l'air de sortir des magazines féminins!
L'eau est éclairée par des projecteurs sous la coque, ce qui attire les poissons, comme les miettes d'un spectacle offert aux touristes terriens. La passerelle est constellée de points lumineux, comme un décor de télévision, où va apparaître la "star". Le plateau arrière ressemble à une scène, déserte, mais qui semble attendre quelque chose ou quelqu'un. Cette passerelle est en fait une barrière dont le luxe et la technologie hydraulique ne font qu'ajouter à la séparation entre le monde des riches qui en jettent, et le reste des humains. Ceux là font croire qu'ils vivent dans un monde magique, à en croire le nom du bateau!
Les points ajoutent un genre unique, une création supplémentaire, 
dans ce décor céleste que symbolise le bleu omniprésent...
Autre nom, autre univers, équitable celui là...

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