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lundi 11 juin 2012

Findhorn

Je suis sur que ce que l'on vit dans l'enfance est de grande importance, car nous sommes proches de quelque chose de neuf, de vierge, de pur. Nous sommes encore sous l'influence de ce que nous avons vécu avant, proche du dessein qui nous a été réservé à notre insu, proche de notre authenticité, de notre intimité profonde, et surtout pas encore influencé par toutes les contingences extérieures.
S'il n'y a pas trop de peur, s'il n'y a pas trop d'interdits, nous allons vivre un contact particulier avec la partie vibrante de la vie, avec des horizons subtils que beaucoup n'imaginent pas.

Si j'ai eu la chance, enfant, de passer beaucoup de temps au bord de la mer, des rochers, des oiseaux, d'être dans les marais, dans les dunes, dans les bois, de construire des cabanes, sans me sentir seul ou à part, c'est qu'un lien entre la nature et moi existait sans que je le sache. Je me dis aujourd'hui que c'est cette connivence qui a permis les rencontres par la suite, humaines, livresques ou autres. Que quelque chose de suffisamment frais était resté ouvert pour attirer ce qu'il convenait que je vive.

J'ai rencontré des gens qui voyaient les lutins ou les elfes dans la nature, des gens qui avaient été initiés par des chamanes qui faisaient tomber la pluie, je sentais l'énergie des arbres et des lieux, j'avais l'impression que les pierres parlaient dans certains endroits, j'ai vu des ondes de lumière émerger dans la nature sans comprendre ce qui se passait...

Je ne sais plus comment j'ai entendu parler de Findhorn, mais tout cela me paraissait évident sans savoir pourquoi. Je suis allé dans ma bibliothèque ressortir ce livre : Les jardins de Findhorn.
L'histoire débuta par la mise au chômage en 1962 de Peter Caddy en Ecosse. Il s'installa avec sa femme Eillen dans cet endroit désolé et aride de Findhorn, et se mit à faire un jardin pour agrémenter l'ordinaire. Bientôt des plantes, des fleurs, des légumes, des arbres, qui n'auraient jamais du pousser à cet endroit, se sont mis à sortir de terre et à prendre des dimensions étonnantes, magnifiques. Les meilleurs experts agronomes ont déclaré que, dans les premières années, le compost et les soigneuses méthodes de culture biologiques seuls n'auraient pu permettre d'obtenir ces résultats sensationnels. Aucun engrais chimique n'a jamais été utilisé et le terrain était aussi stérile et peu productif que possible. Il devait y avoir un autre facteur...

Je réalise que cela fait 50 ans que Findhorn a été créé, ce qui donne lieu à des fêtes d'anniversaire cette année.
A suivre.

4 commentaires:

La Licorne a dit…

On peut trouver ici un documentaire court et intéressant sur Findhorn :
http://www.france5.fr/portraits-d-un-nouveau-monde/#/theme/ecologie/objectif-empreinte-zero/

Mabes a dit…

Vas-tu y aller ?

Acouphene a dit…

Yves Michel, l'éditeur du souffle d'or a fait paraître le jeu de la transformation inspiré par Findhorn.

Acouphene a dit…

Yves Michel, l'éditeur du souffle d'or a fait paraître le jeu de la transformation inspiré par Findhorn.