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vendredi 8 juin 2012

Choisir

Choisir c'est tout prendre.
Prendre c'est associer le bon et le moins bon. Le bon que l'on voit bien ou que l'on imagine facilement, et l'autre aspect que l'on ne voit pas toujours ou que l'on sous estime.
Il y a des petits choix, sans conséquence, à moins qu'ils ne se répètent. Par exemple, choisir tel parfum de glace, tel vêtement, d'aller voir tel film.
D'autres choix sont des engagements, ainsi une maison, un travail, un conjoint...
Plus le choix est conséquent, plus il y a un risque de contre partie.
Choisir une grande maison confortable, bien située, avec un grand jardin, peut devenir une charge financière ou d'entretien qui devient plus difficile à porter que les bienfaits qu'elle offre. Il se peut que cela demande un surcroît de travail qui nous empêche d'en profiter vraiment et de se détendre. Mais l'inverse est aussi vrai. Une petite maison pas chère au confort basique dans un endroit retiré peut nous engluer dans une mise à l'écart sociale.
Faire le bon choix n'est pas toujours évident.
Choisir un travail pour l'intérêt, pour l'argent, pour la reconnaissance, pour la liberté qu'il offre... Il y a toujours des possibles différents, mais quel est le plus important. Il se peut que la sécurité financière l'emporte sur l'intérêt réel ou la passion, ou que l'engagement ait des conséquences en compromission...
Il y a toujours une contre partie.
Hier j'entendais parler d'un cas.
Un femme seule, avec un enfant handicapé mental, rencontre un homme. Ils vivent quelque temps un amour réel. Mais au bout d'un moment, l'homme refuse de s'engager car il ne peut prendre en charge l'enfant de cette femme. Il la quitte. La prise en charge, ou le côtoiement de cet enfant handicapé est plus lourd que l'amour qu'il vit avec cette femme. Certainement un choix difficile.
Mais choisir c'est tout prendre. En particulier un compagnon, une compagne.

Il n'y a rien de tout bon, de parfait. Il y a l'ombre et la lumière. Toujours. Bien voir une situation, bien se connaître, pour bien choisir, sachant qu'il y a toujours une part d'inconnu. Qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je ne veux pas? Qu'est-ce que je peux assumer, qu'est-ce que je ne peux pas assumer? Où est mon aveuglement? Où sont mes limites? Etre vrai n'est pas sans risque de portes qui se ferment. Choisir le facile ne fera pas grandir.
On peut vivre des grandes histoires, mais qui ne sont pas appelées à durer. De toute façon, on ne sait pas.
L'intensité n'est pas sans risque. Qu'est-ce que je veux vivre?
Il n'y a que des choix finalement.

1 commentaire:

Oliver a dit…

Bonsoir Yannick,

Et si justement on ne faisait pas de choix ?

En prenant ce que la vie nous offre ni plus ni moins...

A essayer ;)

Douce soirée