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mercredi 9 juin 2010

mots à maux

Bien sur il n'y a pas de bonnes périodes ou de mauvaises périodes, il y a juste ce qui est.
Si cela correspond à ce que l'on attend, on dit que c'est bon, sinon on dit que c'est mauvais.
Si on n'apprenait pas tout de la vie en termes de dualité, notre vécu serait sensiblement différent.
Prendre les choses telles qu'elles sont,
Ou plutôt ne rien prendre du tout.
Juste regarder, être attentif.
Apprendre à désapprendre, se surprendre de notre tendance à prendre.
Laisser les pensées passer.
Toujours les mêmes maux.
Toujours les mêmes mots.
Ce besoin si ancré d'être rassuré.
Cette peur de juste être, sans rien d'autre.
De lire, d'écouter, de dire, de parler...
Qui donne le sentiment d'exister.
Découvrir cette solitude apparente d'être avec soi même.
Afin d'apprendre à être avec le monde.

6 commentaires:

Stéphane a dit…

Yes !
(et bravo aussi pour le rythme de ce texte)

fishfish a dit…

Finalement, c'est quand même bien fait.

Catherine Bondy:Psycho-Praticienne et Peintre. a dit…

"Juste Etre , simplement Etre " :
cela ne vous dit rien ?
...
allez , un petit indice ...:
Auteur de : "Eclat de Silence " ...
il le dit tellement bien ...

Dominique a dit…

Juste être.

Nathamsa a dit…

Beau et pertinent texte. Merci.
C'est que pour se rassurer, il me semble, on cherche sans cesse à se raccrocher, soit à des choses, soit à des êtres, des relations, car mle "vide" apparent nous met face avec nous-même et cet "inconnu" de nous-même...

yannick a dit…

Je n'ai pas encore le livre de Daniel... Peut être se vendra t-il à Hauteville lors de l'AG!