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jeudi 6 mai 2010

ce matin

Ce matin, en me préparant pour m'asseoir en silence, la pensée qui montait était : "Je n'ai pas envie". Je sentais combien était forte l'attirance pour commencer à s'agiter, à faire. Je n'étais pas dominé par cette énergie, mais je la voyais bien. Je me disais que le mouvement naturel était de s'éloigner du paisible qui se suffit à lui même.
On peut très bien démarrer la matinée et faire comme la plupart, se laver, prendre le petit déjeuner, écouter la radio, jeter un oeil sur internet, ou parler avec son conjoint, ses enfants, ou commencer à courir, que sais-je... si on reste vigilant et calme à l'intérieur.
On sait aussi que commencer à s'agiter extérieurement risque de nous entrainer dans l'agitation intérieure, et de nous faire oublier d'être présent à soi même.
Chacun fait ce qui lui est propre. Il n'y a pas de problèmes.
Je me suis bien sur assis en silence. J'en ai besoin. C'est comme ça. Et ça me nourrit pour la suite.
Quelques temps après, je lisais un dialogue avec Douglas Harding sur l'excellent blog de José Leroy : Eveil et philosophie. Si cela vous parle je vous conseille d'aller lire.

"Quand je vois ici, je ne peux me tromper! Par contre, je peux stabiliser cette vision. Mais cela se fait par la force des choses, plus ou moins rapidement, selon le tempérament de chacun... C'est un processus cyclique d'aller-retour constant entre la Vision et la distraction, entre la simplicité et la paix que je suis ici d'une part, et la complexité et la souffrance que je vois et que je dois accueillir encore et encore. C'est un va et vient incessant entre la vacuité et la compassion comme disent les Bouddhistes."

1 commentaire:

fishfish a dit…

Moi, j aime bien méditer en faisant la vaisselle.