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dimanche 15 novembre 2009

de JCC à JC, mais pas Jésus Christ!

En feuilletant ses carnets d'enfance, Jean Claude Carrière nous disait :
"Parfois j'ouvre ces livres au hasard et lis une page, et j'essaie de mettre en relation ce que je lis et ce que je vis. Souvent il y a une réponse, une corrélation." Ce ne sont pas ses termes exacts, mais c'est l'esprit.
J'aime beaucoup ce genre de jeux, et la vie m'en fait profiter.

Il y a quelques jours j'écrivais des posts sur les pyramides. Je suis tombé juste après sur un reportage à propos d'un architecte ayant tout arrêté pour se consacrer aux mystères de la construction des pyramides. Il a découvert, sur une intuition de son père, des choses que personnes n'avaient vues jusqu'à présent, qui offrent de nouvelles perspectives de compréhension. Je vais sur internet et découvre bien sur plein d'infos à son sujet. Hier après midi, dans la librairie d'occases ou je me rends occasionnellement, je trouve un livre de cet architecte sur le sujet!

En fait je trouve deux autres livres qui m'intéressent. N'ayant pas d'argent devant moi en ce moment, je dois faire un choix. Ce sera "Les leçons de Durckheim" de Jacques Castermane.
Comment peut-on se débarrasser d'un livre comme celui là?
Il nous explique dés le départ comment il rentre en relation avec Graf Durckheim. Une suite de hasard... C'est la vie qui a été le chercher à certains moments.

Pendant les vacances de la Toussaint, il rentre, uniquement parce qu'il pleut, dans une librairie. Il découvre un livre sur le Hara, mot qu'il connaissait à travers l'aikido qu'il pratiquait assidument, mais pas son auteur : Graf Durckheim. Il se met à lire. Quarante quatre pages avant que le libraire lui indique qu'il va fermer! Ce sera son livre de chevet.
La manière dont il va rencontrer Durckheim est encore du même ordre : un pur hasard. Une phrase anodine avec une cliente, un an et demi plus tard, et il apprendra sa venue.
La rencontre fut à la hauteur de ce qu'il ressentait au tréfonds de son être.
C'est le maître allemand qui lui propose de venir à Rütte.
Il s'y rendra deux ans jour pour jour après avoir découvert ce premier livre, c'est à dire le week end de la Toussaint.
La Toussaint c'est la fête des morts, et symboliquement ce n'est sans doute pas anodin que de démarrer cette aventure d'une éventuelle mort à soi même à un tel moment!

J'ai un peu de retard sur le calendrier puisque c'était il ya 15 jours. Mais la rencontre avec le précieux n'a pas d'heure. Et je remercie le ciel qu'une personne se soit débarrassée d'un tel livre.

1 commentaire:

soisic a dit…

la vie me fait profiter de ce "genre de jeux" Yannick ,et ces synchronicités m'étonnent et me réjouissent toujours